Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Salamnews
 
Facebook
Twitter
Newsletter
Rss
Mobile


Se faire entendre




Se faire entendre

Au mois d’octobre dernier, nous évoquions ici la dangerosité des impostures dont étaient victimes l’islam et les musulmans. Mais nous étions loin d’imaginer la tragédie des attentats terroristes de janvier. Relevons que les profils des individus ayant commis cette infamie correspondent à ce que nous décrivions, à savoir des personnes au parcours de vie accidenté et nouvellement converties à une vision radicale d’un islam sublimé.

Pour comprendre, on peut s’appuyer sur une cellule du corps qui se met à dégénérer et à devenir cancéreuse. Si l’on parvient à contrer cette cellule cancéreuse l’idéologie de cet islam fasciste , elle ne prolifère pas. Elle reste isolée à quelques centaines d’individus. Elle n’en demeure pas moins redoutable. Car dans notre cas de figure, une seule cellule malade porte atteinte à l’ensemble du corps composé de milliards de cellules saines. Les trois terroristes ont sali le milliard et demi de musulmans. Que faire ? Malgré la détermination de l’État à lutter contre le radicalisme, le pire peut, hélas, encore se produire. Et les musulmans de France en subiront encore les conséquences. Pour eux, il n’y a pas d’autre choix que de continuer la bataille de la communication et de l’action sur deux fronts.

Le premier front se situe sur le terrain de l’intracommunautaire. Les cadres religieux et laïcs doivent investir les nouveaux supports de communication (réseaux sociaux, serious game…) et les espaces plus classiques (éducation populaire, aumôneries…) pour y diffuser les valeurs musulmanes et républicaines.

Le second front se situe auprès de nos compatriotes non musulmans. Nous devons y faire entendre nos positions humanistes auprès de la communauté nationale, tout au long de l’année et pas seulement en tant de crise.


Mohammed Colin le Jeudi 19 Février 2015


Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 17 Mars 2023 - 18:00 Les défis que nous pose TikTok

Mardi 13 Décembre 2022 - 10:50 Une planète en souffrance

Edito | Tête d'affiche | Une Ville, une mosquée | Beauté | Business | Sport | De vous à nous





Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.