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L’amour et le mariage 2




« J’AIMERAIS AVOIR VOTRE OPINION. UN FRÈRE EST VENU ME DEMANDER EN MARIAGE et a eu l’accord de mes parents mais depuis ce jour il a du mal à trouver du travail, un appartement, etc. Dès que cela devient compliqué, il décide de se rétracter et quand il se rend compte qu’il risque de passer à côté de quelque chose qu’Allah lui a donné, du coup il revient sur ses paroles. Mais, entre-temps, on m’a présenté d’autres frères qui ne sont pas aussi calés en religion que lui. Il est sous pression et supporte mal la situation, et je ne sais pas quoi faire. »

Nasséra, 18 ans

Chams en Nour

Vous confieriez votre vie à un homme qui a du mal à se décider ? Vous en feriez le père de vos enfants ? Il ne suffit pas d’être savant en matière de religion pour faire un époux juste, à l’image du Prophète [PSL], et un père aimant. Franchement, s’il supporte mal la situation, il n’a qu’à prendre une décision.
Vous êtes jeune, prenez le temps de la réflexion, certes ; mais n’oubliez pas d’écouter ce que dit votre coeur. Vous ne dites rien de vos sentiments, et pourtant ils ont un rôle à jouer quand on engage sa vie et celle de ses futurs enfants, non ?

Chams en Nour, psychanalyste le Lundi 16 Juillet 2012


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Edito

La double onde de choc

Mohammed Colin - 23/10/2023
Au moment où nous mettons sous presse ce numéro dont le dossier, décidé il y a plusieurs semaines, porte sur le dialogue interreligieux à l’occasion des 50 ans du Service national pour les relations avec les musulmans (SNRM) de l’Eglise catholique, nous avons été heurtés au plus profond de nous-mêmes par la barbarie qui s’est abattue sur des civils israéliens et celle qui est ensuite tombée sur les civils palestiniens. Et il y a cette angoisse que le pire n’est toujours pas encore arrivé. Quand le sang d’enfants coule, à défaut de pouvoir sauver ces vies, nous nous devons de condamner ces actes abjects par tout ce qu’il y a en nous d’humanité. Ce nouvel épisode tragique nous rappelle tristement que le conflit dure depuis plus de 75 ans. La solution est résolument politique et le statu-quo mortifère auquel la communauté internationale s’est accommodée est intenable. Toutes les énergies doivent s’orienter vers la mise en oeuvre d’une paix juste et durable dans la région. Ébranlé par l’onde de choc de la tragédie du Moyen-Orient, comme si cela n’était pas suffisant, voilà qu’une nouvelle fois encore, le terrorisme sévit au sein de notre école, enceinte républicaine symbolisant l’avenir de notre nation. Hier Samuel Paty, aujourd’hui Dominique Bernard. Il est toujours insupportable de voir, au nom de la deuxième religion de France, qu’on assassine nos concitoyens, tue nos enseignants. Pire encore, de voir l’effet toxique à long terme sur notre tissu social si nous ne faisons pas preuve de résilience. En effet, il faut accepter qu’en démocratie, le risque zéro à propos d’attentats ne puisse exister sans remettre en cause l’État de droit. De même, il est illusoire de vouloir supprimer les divisions internes de notre société, de taire ses conflictualités aussi exacerbées soient-elles, car c’est le principe même de la démocratie. Pour être résiliant, nous devons apprendre à les assumer.