Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Confidences de Kenza « L’aura fait la beauté ! »



Kenza fait partie du cercle fermé des golden bloggeuses. Des milliers de followers suivent ses conseils et les marques se bousculent devant elle. Pourtant, cette jeune femme d’origine marocaine a su garder la fraîcheur de sa simplicité.



Au saut du lit, quel est votre réflexe beauté ?

Je me rince le visage avec de l’eau fraîche, puis je complète avec le gel frais nettoyant pureté thermal de Vichy [1], c’est ma gamme du moment. Je ne suis pas très fidèle à une marque, j’en essaye beaucoup pour mon blog. Je privilégie les odeurs simples et je suis sensible aux textures pas trop grasses pour ma peau mixte. C’est pourquoi je préfère utiliser les sérums comme le hydroplumping de Kiehl’s [2] qui est hydratant comme il faut.

Avec tous les produits que vous recevez pour les tester, quels sont les critères qui obtiennent vos faveurs ?

Déjà il faut qu’ils me soient adaptés. Quand je reçois des produits capillaires pour les blondes ou des crèmes SPF 50, ce n’est pas trop ma cible ! Je fonctionne au feeling puisque je ne suis pas très vigilante sur les composants, je ne sais pas lire les étiquettes. Mes routines beauté diffèrent le soir et e matin. Ainsi, en ce moment, je termine la journée avec l’eau micellaire Bioderma [3] puis le baume réparateur Skin Sleep de Vichy [4] qui régénère les cellules pendant la nuit, c’est un vrai coup de cœur : depuis, j’ai une peau parfaitement nickel.

Côté maquillage, êtes-vous tout autant basique ?

Je n’aime pas les maquillages soutenus, ce n’est pas dans ma culture, ma maman n’a jamais été sophistiquée. Mais je travaille mon teint avec soin, notamment avec le fond de teint Lancôme [5] et un blush MAC. Le soir, je me permets quelques excentricités avec un beau rouge à lèvres mat bordeaux. Mais, pour les ongles, je retourne à la sobriété d’une manucure nude, beige ou blanc, qui apporte une touche d’élégance subtile.

Êtes-vous plutôt beautysta ou modeuse ?

Je préfère définitivement la mode ! Pour moi, le vêtement est le prolongement d’une personnalité. Je fais attention aux coupes, aux matières, à la silhouette. Je ne cours pas les fashion week pour autant, je n’aime pas leur côté surfait, je suis plutôt « casual ». J’aime bien jouer avec les accessoires, comme une belle paire de boucles d’oreilles [6] ou de chaussures pour transformer une tenue jean/tee-shirt blanc le soir. Là aussi, je tiens ce sens du détail de ma mère. 

Votre mère est dans la mode ?

Elle était productrice dans la photographie de mode pendant longtemps. En ce moment, elle est en train d’ouvrir le premier dépôt-vente de vêtements de luxe à Marrakech, un concept inédit là-bas !

Vous postez des photos de vous sur les réseaux sociaux, quel rapport avez-vous avec la pudeur et votre corps en général ?

Je ne m’exhibe pas à outrance. Les gens commentent mon physique en permanence, j’ai appris à me blinder, c’est aussi le jeu d’un blog. Et puis, finalement, la majorité est bienveillante, ils savent que je suis une passionnée et que ma démarche est sincère.

Quelle est, pour vous, la définition d’une femme belle ?

Une femme qui a confiance en elle, peu importe son physique ou son style. L’aura fait la beauté ! 

Par Karima Peyronie le Samedi 1 Août 2015


Dans la même rubrique :
< >

Edito | Tête d'affiche | Une Ville, une mosquée | Beauté | Business | Sport | De vous à nous





Edito

Notre humanité entre l’IA et le carbone

Mohammed Colin - 12/06/2023
Pierre Boulle, auteur de La planète des singes, n’a pas eu le loisir de pianoter sur les smartphones mais sa vision d'une humanité qui régresse au stade de l’animal illustre bien les inquiétudes que génèrent aujourd’hui les technologies. Avec ChatGPT, c’est qu’à force de tout déléguer, en particulier notre réflexion, on peut craindre de s’affaiblir cérébralement. Bien sûr, certains diront que c’est une vieille rengaine dans l’histoire des technologies de l’information et de la communication. Des débats similaires sur le passage des cultures orales aux cultures écrites animèrent les échanges des élites d’autrefois. Socrate attribuait la primauté au propos oral sur l’écrit par exemple. Se questionner ne signifie pas refouler les évolutions techniques. C’est au contraire aider à penser le cadre pour une bonne intégration des outils. Dans le cas des IA, la venue de ChatGPT offre une nouvelle perspective pour réfléchir collectivement sur ce qui fonde notre humanité.  Au moment où sont écrites ces lignes, Paris accueille les nations du monde pour trouver des solutions contre la pollution des matières plastiques. La conception d’un traité juridique est à l’ordre du jour. « Si nous n'agissons pas, il y aura en 2050 plus de plastique que de poissons dans les océans », alerte la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Une calamité telle qu'elle fait émerger un septième continent en plein océan Pacifique que pourrait observer la Saoudienne Rayyanah Barnawi, première femme arabe à aller dans l’espace et à réaliser que cette matière « miracle »  issue des industries pétrolières de l’après-Seconde Guerre Mondiale est devenue, 70 ans après, un fléau planétaire. N’attendons pas ce temps pour faire cet horrible constat avec l’industrie du numérique. Vitalik Buterin, fondateur de la blockchain d'Ethereum, seconde cryptomonnaie après le Bitcoin, annonce vouloir réduire de 99 % sa production énergique. C’est un très bon signal.