
L’année 2011 n’aura pas été de tout repos. Commencée sur les chapeaux de roue avec les soulèvements populaires arabes, qu’on a ensuite nommés « Printemps arabe », nous avons été pris par l’excitation joyeuse de voir les peuples tunisiens, égyptiens, libyens se libérer de leur dictateur. Ce fut une véritable onde de choc salvatrice puisque, du Maroc au Bahreïn, les peuples sont descendus dans la rue pour demander plus de droits et de liberté. Nous retiendrons des premières libérations (Tunisie et Égypte) le caractère pacifique des soulèvements. C’est un fait rare dans l’histoire des renversements de régime pour le souligner. Il aura donné le la aux autres soulèvements, jusqu’à inspirer les indignés des pays européens qui scandent : « Une vraie démocratie, maintenant ! » En Libye et en Syrie (toujours en cours), la répression s’est cependant abattue, de manière impitoyable. Le mouvement de démocratisation est toutefois en marche ; en témoignent les élections du dernier trimestre 2011 en Tunisie, en Égypte, au Maroc.
L’année 2011 aura aussi été marquée par une actualité plus qu’angoissante, où les peuples européens assistent, impuissants, au déclin de leurs économies, plombées par les dettes publiques. La situation de la Grèce au bord de la faillite faisant vaciller toute la zone euro pose la question de la solidarité européenne.
Enfin, sur le plan national, les nombreuses tentatives d’instrumentalisation de la laïcité à des fins électorales ont poussé intellectuels, responsables associatifs et représentants des principales religions de France à réaffirmer leur refus de voir une communauté se faire stigmatiser, manifestant ainsi leur solidarité avec les musulmans de France et leur attachement à la laïcité telle qu’elle a été votée en 1905.
Excellentes fêtes de fin d’année.
L’année 2011 aura aussi été marquée par une actualité plus qu’angoissante, où les peuples européens assistent, impuissants, au déclin de leurs économies, plombées par les dettes publiques. La situation de la Grèce au bord de la faillite faisant vaciller toute la zone euro pose la question de la solidarité européenne.
Enfin, sur le plan national, les nombreuses tentatives d’instrumentalisation de la laïcité à des fins électorales ont poussé intellectuels, responsables associatifs et représentants des principales religions de France à réaffirmer leur refus de voir une communauté se faire stigmatiser, manifestant ainsi leur solidarité avec les musulmans de France et leur attachement à la laïcité telle qu’elle a été votée en 1905.
Excellentes fêtes de fin d’année.