
Commençons par l’affaire DSK, dont la seule certitude que nous avons à l’instant où sont écrites ces lignes est que deux vies humaines sont brisées. Le propos ici n’est pas de deviser sur les culpabilités. Laissons faire la justice américaine. Le seul fait intéressant, c’est la levée d’un coin du voile sur l’existence de relations machistes d’une violence insoupçonnée au sein de nos classes dirigeantes. Des années durant, des associations dites féministes nous expliquaient que le machisme vaincu partout ailleurs (sic) trouvait refuge dans les quartiers populaires (c’est un peu le sud des pays développés) sous les auspices de petits mecs devenus ayatollah. C’est donc un cinglant démenti à tous ceux et celles qui ont voulu culturaliser la question du genre. Le machisme gangrène tous les milieux sociaux.
Un peu plus au sud s’est levé depuis le 15 mai, à la Puerta del Sol, un mouvement de protestation porté par les jeunes Espagnols victimes principalement du mal-logement et du chômage de masse qui n’épargnent personne, y compris les plus diplômés. Ils ont vite été rejoints par la jeunesse grecque et portugaise en proie aux mêmes maux. Ce mouvement nommé « Démocratie réelle maintenant » dit s’être inspiré du Printemps arabe qui a libéré les peuples – situés encore plus au Sud – de leurs autocrates, soutenus hier par les pays du Nord. Ils ont en commun une exigence morale d’enrayer la corruption des gouvernants ; vient ensuite l’exigence sociale d’une répartition plus égalitaire des richesses nationales.
Vous aurez remarqué qu’il fait très chaud au Sud, mais qu’on respire un air tout aussi caniculaire au Nord.
Un peu plus au sud s’est levé depuis le 15 mai, à la Puerta del Sol, un mouvement de protestation porté par les jeunes Espagnols victimes principalement du mal-logement et du chômage de masse qui n’épargnent personne, y compris les plus diplômés. Ils ont vite été rejoints par la jeunesse grecque et portugaise en proie aux mêmes maux. Ce mouvement nommé « Démocratie réelle maintenant » dit s’être inspiré du Printemps arabe qui a libéré les peuples – situés encore plus au Sud – de leurs autocrates, soutenus hier par les pays du Nord. Ils ont en commun une exigence morale d’enrayer la corruption des gouvernants ; vient ensuite l’exigence sociale d’une répartition plus égalitaire des richesses nationales.
Vous aurez remarqué qu’il fait très chaud au Sud, mais qu’on respire un air tout aussi caniculaire au Nord.