
Le 20 juin, soit dix ans après Nicolas Sarkozy, le président de la République Emmanuel Macron honora de sa présence l’iftar du Conseil français du culte musulman(CFCM). Pas une simple visite protocolaire en coup de feu, mais une véritable rencontre où le président prit le temps d’échanger avec les convives, tout en acceptant les nombreuses demandes de selfies.
C’est dans cette ambiance chaleureuse que le président, dans un discours empreint de réalisme mais aussi de fermeté, a appelé les citoyens de confession musulmane à prendre leur part de responsabilité dans la formation des imams sur le sol français, la lutte contre le fanatisme et le repli identitaire, sans oublier une meilleure représentativité dans le processus électoral du CFCM.
En vérité, ce quinquennat est une véritable opportunité pour le CFCM. On peut y voir deux raisons. La première tient au fait que le CFCM est en face d’un exécutif qui ne fait pas du sujet « islam/musulmans » l’épouvantail pour éclipser les fâcheux sujets socio-économiques. La seconde tient au constat que l’ombre menaçante du Front national sur l’échiquier politique s’est quelque peu dissipée. La lepénisation des esprits s’est enrayée dans le face-à-face Macron/Le Pen lors du débat pour la présidentielle.
Le défi est cependant de taille pour Ahmet Ogras, le nouveau président du CFCM qui succède à Anouar Kbibech, l’homme qui a su donner de l’épaisseur à l’institution face aux terribles attentats qui ont touché notre pays. Car les obstacles propres au CFCM sont toujours là : absence de moyens financiers de l’organisme et présence de calculs politiques des fédérations à seulement deux ans des élections qui mettront, de fait, un terme à la présidence tournante.
C’est dans cette ambiance chaleureuse que le président, dans un discours empreint de réalisme mais aussi de fermeté, a appelé les citoyens de confession musulmane à prendre leur part de responsabilité dans la formation des imams sur le sol français, la lutte contre le fanatisme et le repli identitaire, sans oublier une meilleure représentativité dans le processus électoral du CFCM.
En vérité, ce quinquennat est une véritable opportunité pour le CFCM. On peut y voir deux raisons. La première tient au fait que le CFCM est en face d’un exécutif qui ne fait pas du sujet « islam/musulmans » l’épouvantail pour éclipser les fâcheux sujets socio-économiques. La seconde tient au constat que l’ombre menaçante du Front national sur l’échiquier politique s’est quelque peu dissipée. La lepénisation des esprits s’est enrayée dans le face-à-face Macron/Le Pen lors du débat pour la présidentielle.
Le défi est cependant de taille pour Ahmet Ogras, le nouveau président du CFCM qui succède à Anouar Kbibech, l’homme qui a su donner de l’épaisseur à l’institution face aux terribles attentats qui ont touché notre pays. Car les obstacles propres au CFCM sont toujours là : absence de moyens financiers de l’organisme et présence de calculs politiques des fédérations à seulement deux ans des élections qui mettront, de fait, un terme à la présidence tournante.