Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Une autre image des musulmans

Mourad Latrech, créateur de Salamnews




Une autre image des musulmans
A 33 ans, le créateur du magazine Salamnews et du site internet Saphirnews est plus que jamais décidé à faire exister une autre voix au sein de la communauté maghrébine de France.

Voilà bien longtemps que Mourad Latrech ne supportait plus le traitement médiatique du fait musulman. “Alors, au lieu de critiquer de façon stérile, je me suis dit qu’il fallait agir”, raconte le jeune entrepreneur de 33 ans, co-fondateur avec son associé Mohamed Colin de deux médias: le magazine Salamnews et le site internet Saphirnews.

Source: Aufait Maroc et le guide Marocain du Monde 2011


Cyril Bonnel, Aufait Maroc le Lundi 6 Juin 2011


Dans la même rubrique :
< >

Dimanche 28 Juin 2015 - 18:20 Religions du Monde sur RFI

Jeudi 12 Février 2015 - 09:29 Qui pour représenter les musulmans en France ?

Une | Press book | Archives | A propos | Les rubriques





Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.