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Tempo interreligieux




Tout comme les juifs, les musulmans s’appuient sur le calendrier lunaire pour déterminer leurs fêtes. En 2017, pour la deuxième fois consécutive, nouvel an juif et nouvel an musulman ont été célébrés à la même période. Littéralement la « tête de l’année » en hébreu, Rosh Hashana a été célébré les 21 et 22 septembre de cette année 5778 selon le calendrier juif.
En islam, c’est l’année hégirienne 1439 qui a débuté le 21 septembre. Le mois de décembre sera ponctué par deux importantes fêtes pour les juifs et les musulmans. Le 1er décembre aura lieu le mawlid. Durant ce jour qui célèbre la naissance de Muhammad, les musulmans rendront hommage à la vie vertueuse du Prophète de l’islam. Tandis que les juifs, pendant huit jours, du 12 au 20 décembre, célèbreront Hanoucca, la fête des Lumières, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem. Sans oublier les chrétiens qui fêteront le 25 décembre la naissance du Christ, mais dont la date est indexée au calendrier solaire. L’occasion pour chaque individu, croyant ou non, de découvrir les dimensions multiconvictionnelles de notre pays.
C’est une richesse. C’est aussi une opportunité pour comprendre et pacifier les identités religieuses. Salamnews consacre ainsi son focus aux relations judéo-musulmanes.
Car, hélas, le couple juif-musulman sonne trop souvent avec « conflit israélo-palestinien » pour les esprits courts et on oublie les 1 400 années d’Histoire commune. Aujourd’hui, qu’il s’agisse de littérature ou d’art, d’amour ou de sport, d’engagement social ou humanitaire, juifs et musulmans ont tant à partager. Et en sortant de leurs cercles de dialogue interreligieux, ils agissent ensemble dans la société, en s’inscrivant résolument dans le roman national. 

Mohammed Colin le Mardi 14 Novembre 2017


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Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.