
Au mois d’octobre dernier, nous évoquions ici la dangerosité des impostures dont étaient victimes l’islam et les musulmans. Mais nous étions loin d’imaginer la tragédie des attentats terroristes de janvier. Relevons que les profils des individus ayant commis cette infamie correspondent à ce que nous décrivions, à savoir des personnes au parcours de vie accidenté et nouvellement converties à une vision radicale d’un islam sublimé.
Pour comprendre, on peut s’appuyer sur une cellule du corps qui se met à dégénérer et à devenir cancéreuse. Si l’on parvient à contrer cette cellule cancéreuse − l’idéologie de cet islam fasciste −, elle ne prolifère pas. Elle reste isolée à quelques centaines d’individus. Elle n’en demeure pas moins redoutable. Car dans notre cas de figure, une seule cellule malade porte atteinte à l’ensemble du corps composé de milliards de cellules saines. Les trois terroristes ont sali le milliard et demi de musulmans. Que faire ? Malgré la détermination de l’État à lutter contre le radicalisme, le pire peut, hélas, encore se produire. Et les musulmans de France en subiront encore les conséquences. Pour eux, il n’y a pas d’autre choix que de continuer la bataille de la communication et de l’action sur deux fronts.
Le premier front se situe sur le terrain de l’intracommunautaire. Les cadres religieux et laïcs doivent investir les nouveaux supports de communication (réseaux sociaux, serious game…) et les espaces plus classiques (éducation populaire, aumôneries…) pour y diffuser les valeurs musulmanes et républicaines.
Le second front se situe auprès de nos compatriotes non musulmans. Nous devons y faire entendre nos positions humanistes auprès de la communauté nationale, tout au long de l’année et pas seulement en tant de crise.