Connectez-vous S'inscrire
Salamnews
Salamnews

Salamnews
 
Facebook
Twitter
Newsletter
Rss
Mobile


Salamnews n°36




  FOCUS Spécial ÉLECTIONS 2012 

TÊTE D’AFFICHE
- Kery James : « Le climat islamophobe m’est insupportable »
ACTU
- Les actes antimusulmans en hausse
SPORT
- Egypte, le football en martyr
SOCIETE
- Les musulmans en ligne de mire
CULTURE
- Plus qu’un film, un débat sur l’Algérie
BEAUTÉ
- Sophia Aram : « La beauté, c’est d’abord une joie de vivre »
De VOUS À NOUS
- Affronter la solitude


La Redaction le Jeudi 12 Avril 2012


Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 17 Mars 2023 - 18:00 Salamnews n°82 - MARS-AVRIL-MAI 2023

Mardi 13 Décembre 2022 - 10:23 Salamnews n°81 - NOVEMBRE-DECEMBRE 2022

Une | Press book | Archives | A propos | Les rubriques





Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.