Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Salamnews dans l'édition spéciale sur canal +




Salamnews dans l'édition spéciale sur canal +
Bruce Toussaint : « On découvre en France l’existence d’une presse qui travaille depuis des mois à changer l’image des Français d’origine maghrébine. »
 
Anne-Élisabeth Lemoin : « Et à se débarrasser notamment des clichés qu’on peut avoir sur cette communauté en France. Et l’exemple le plus frappant, c’est Salamnews. On ne le connaît peut-être pas, mais c’est le premier mensuel gratuit sur les cultures musulmanes. Salam comme “Bonjour”. Il est quand même tiré à 150 000 exemplaires. C’est pas rien. 
 
Bruce Toussaint : C’est énoorme ! 
 
Anne-Élisabeth Lemoin : C’est énoorme ! Il est distribué, on peut le trouver un peu partout en France.
Ils sont galvanisés par l’actualité du monde arabe. Ils tentent des unes choc ; la dernière, notamment, avec, en couverture, le comédien Ramzy, qui déclare : “ J’en ai marre qu’on salisse mon islam !” C’est un appel à la condamnation des attentats commis au nom de l’islam, un appel qui est signé par 17 personnalités françaises d’origine arabe, un peu comme si l’actualité décomplexait ces journalistes, qui disent : “Nous, on veut faire entendre notre voix, faire entendre la voix de la communauté arabe en France.” On écoute son directeur de la rédaction.
Mohammed Colin : « On est une nouvelle génération qui s’assume, on est fier d’être Français et de culture musulmane. Nous, on essaie d’accompagner ces révolutions, de les faire connaître auprès de notre public, un public qui n’est pas arabophone mais qui a une proximité de par ses origines et ses origines familiales. On essaie donc de rendre visibles ces révolutions, de faire connaître les acteurs. Ce qui nous questionne aujourd’hui, par exemple : c’est quoi avoir 20 ans en Égypte et en Tunisie. »
Journaliste : « Salamnews existe depuis deux ans. »


La Rédaction le Dimanche 15 Mai 2011


Dans la même rubrique :
< >

Dimanche 28 Juin 2015 - 18:20 Religions du Monde sur RFI

Jeudi 12 Février 2015 - 09:29 Qui pour représenter les musulmans en France ?

Une | Press book | Archives | A propos | Les rubriques





Edito

Notre humanité entre l’IA et le carbone

Mohammed Colin - 12/06/2023
Pierre Boulle, auteur de La planète des singes, n’a pas eu le loisir de pianoter sur les smartphones mais sa vision d'une humanité qui régresse au stade de l’animal illustre bien les inquiétudes que génèrent aujourd’hui les technologies. Avec ChatGPT, c’est qu’à force de tout déléguer, en particulier notre réflexion, on peut craindre de s’affaiblir cérébralement. Bien sûr, certains diront que c’est une vieille rengaine dans l’histoire des technologies de l’information et de la communication. Des débats similaires sur le passage des cultures orales aux cultures écrites animèrent les échanges des élites d’autrefois. Socrate attribuait la primauté au propos oral sur l’écrit par exemple. Se questionner ne signifie pas refouler les évolutions techniques. C’est au contraire aider à penser le cadre pour une bonne intégration des outils. Dans le cas des IA, la venue de ChatGPT offre une nouvelle perspective pour réfléchir collectivement sur ce qui fonde notre humanité.  Au moment où sont écrites ces lignes, Paris accueille les nations du monde pour trouver des solutions contre la pollution des matières plastiques. La conception d’un traité juridique est à l’ordre du jour. « Si nous n'agissons pas, il y aura en 2050 plus de plastique que de poissons dans les océans », alerte la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Une calamité telle qu'elle fait émerger un septième continent en plein océan Pacifique que pourrait observer la Saoudienne Rayyanah Barnawi, première femme arabe à aller dans l’espace et à réaliser que cette matière « miracle »  issue des industries pétrolières de l’après-Seconde Guerre Mondiale est devenue, 70 ans après, un fléau planétaire. N’attendons pas ce temps pour faire cet horrible constat avec l’industrie du numérique. Vitalik Buterin, fondateur de la blockchain d'Ethereum, seconde cryptomonnaie après le Bitcoin, annonce vouloir réduire de 99 % sa production énergique. C’est un très bon signal.