
Nous vivons dans un monde globalisé. Pour s’en convaincre, il suffit de voir en France comment les populations – et pas seulement les élites – suivent avec un intérêt croissant les élections de nos voisins européens. Même les tweets de Trump sont suivis et commentés. Pourtant, c’est l’isolationnisme qui emporte les suffrages aux élections alors que les peuples n’ont jamais été aussi interdépendants.
Car il s’agit bien là de dynamiques de fond : interconnexion de personnes de cultures différentes grâce aux technologies de l’information et de la communication ; migrations de masse comme phénomène durable ; stratégies d’entreprises emportées par la révolution numérique qui poussent les startups à penser « monde ». Mais il y a un puissant déni de réalité de la part des électeurs travaillés par les populismes.
En France, les leaders politiques dénués de vision positive face aux changements de notre monde usent de vieilles recettes, en brandissant un « danger communautaire islamique » pour divertir et égarer les électeurs. Fillon devra à nouveau se servir de cette recette pour se hisser dans les sondages.
La mise en scène d’une prétendue menace de l’intérieur évite de s’attarder sur les enjeux extérieurs. La supercherie devient grotesque lorsque l’on voit dans le même temps des candidats qui, eux, semblent porter une vision optimiste et tournée vers la jeunesse. C’est très significatif chez Hamon et Macron, dont les propositions sont certes éloignées mais ont en commun d’essayer de tirer avantage des changements qui caractérisent notre époque. Comme par enchantement, les musulmans ne sont plus au centre des discours politiques de ces deux candidats à la présidentielle. Les musulmans de France leur en savent gré.
Car il s’agit bien là de dynamiques de fond : interconnexion de personnes de cultures différentes grâce aux technologies de l’information et de la communication ; migrations de masse comme phénomène durable ; stratégies d’entreprises emportées par la révolution numérique qui poussent les startups à penser « monde ». Mais il y a un puissant déni de réalité de la part des électeurs travaillés par les populismes.
En France, les leaders politiques dénués de vision positive face aux changements de notre monde usent de vieilles recettes, en brandissant un « danger communautaire islamique » pour divertir et égarer les électeurs. Fillon devra à nouveau se servir de cette recette pour se hisser dans les sondages.
La mise en scène d’une prétendue menace de l’intérieur évite de s’attarder sur les enjeux extérieurs. La supercherie devient grotesque lorsque l’on voit dans le même temps des candidats qui, eux, semblent porter une vision optimiste et tournée vers la jeunesse. C’est très significatif chez Hamon et Macron, dont les propositions sont certes éloignées mais ont en commun d’essayer de tirer avantage des changements qui caractérisent notre époque. Comme par enchantement, les musulmans ne sont plus au centre des discours politiques de ces deux candidats à la présidentielle. Les musulmans de France leur en savent gré.