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Nouer des relations 2




« JE SUIS UNE FEMME DE 30 ANS, JE TRAVAILLE, je finis mes études de doctorat mais je suis célibataire !

Cela me stresse d’autant plus qu’on me dit : “T’es encore seule ? C’est pas normal !” Je me sens “diminuée”, il manque quelque chose dans ma vie et j’ai l’impression que je resterai toujours seule ! Les rares amis que j’ai eus m’ont déçue...
Depuis quelques mois, je fréquente quelqu’un mais cela s’avère impossible entre nous (histoires de familles) : il ne souhaite pas s’engager ni rien officialiser, et se voir en cachette me blesse, alors je ne sais plus quoi faire ! J’ai l’impression qu’il ne faut pas que je le quitte pour ne pas être totalement seule. L’idée d’“avoir” quelqu’un me rassure, mais je suis consciente que je suis en train de perdre mon temps ! »

Nora, 30 ans

Chams en Nour

Croyez-moi, toute personne qui s’engage dans une relation par peur de la solitude s’aventure vers le malheur et la frustration. Ce n’est pas la peur qui doit dicter votre conduite, d’autant plus que cet homme vous impose des conditions contraires à vos convictions. Ne vous trahissez pas, vous risqueriez de le regretter. Interrogez-vous plutôt sur votre tendance à vous replier sur vousmême et sur la façon dont vous engagez vos relations amicales. Ouvrez-vous sur le monde, rencontrez d’autres personnes : vous pourrez rencontrer quelqu’un qui soit plus en accord avec vous.

Chams en Nour, psychanalyste le Lundi 4 Juin 2012


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Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.