Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Le recouvrement des créances




Le recouvrement des créances
Comment connaître la solvabilité d’un nouveau client ?

© D.R.
© D.R.
Djamel Louergli. Il est non seulement possible mais recommandé de s’informer de la santé financière d’une entreprise que l’on ne connaît pas, notamment dans le cas d’importants volumes d’affaires. Il suffit de consulter les bilans de cette entreprise auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS) ou bien de vérifier qu’elle ne fait pas l’objet d’une inscription de privilèges de la part des administrations (Trésor public, URSSAF …).
On peut également lui demander directement ses bilans ou tous documents attestant qu’elle est à jour dans le paiement de ses impôts ou de ses cotisations sociales.

Que faire en cas d’impayé ?

Djamel Louergli.Tout d’abord, il convient de s’assurer que la situation d’impayé est clairement posée et n’est aucunement le fruit d’une négligence de l’entreprise (oubli d’envoi de facture) ou de celle de son client (facture non traitée). Si tel est bien le cas, et qu’une première relance « cordiale » par courrier simple n’a pas permis son recouvrement, le chef d’entreprise doit alors adresser à son client une mise en demeure, par courrier recommandé avec accusé de réception. À ce stade, si le client débiteur ne donne toujours pas signe de vie, son créancier a, ensuite, toute latitude pour agir en justice, en saisissant le tribunal de commerce, via un avocat ou un huissier (en référé). Le tribunal prononcera alors une injonction de payer qui, ignorée par son destinataire, peut aller jusqu’à la saisie de ses biens. En cas de chèques sans provision, une procédure d’exécution forcée peut être lancée.
Autre solution : confier le recouvrement de vos factures à un tiers. Interrogez votre expert-comptable qui peut proposer ce service ou un cabinet spécialisé. 


Des questions sur l’entrepreneuriat et la création d’entreprise ? 
Envoyez-les à business@salamnews.fr.

Djamel Louergli le Mardi 1 Mars 2011


Dans la même rubrique :
< >

Lundi 4 Avril 2011 - 14:35 Savoir lire son bilan

Edito | Tête d'affiche | Une Ville, une mosquée | Beauté | Business | Sport | De vous à nous





Edito

La double onde de choc

Mohammed Colin - 23/10/2023
Au moment où nous mettons sous presse ce numéro dont le dossier, décidé il y a plusieurs semaines, porte sur le dialogue interreligieux à l’occasion des 50 ans du Service national pour les relations avec les musulmans (SNRM) de l’Eglise catholique, nous avons été heurtés au plus profond de nous-mêmes par la barbarie qui s’est abattue sur des civils israéliens et celle qui est ensuite tombée sur les civils palestiniens. Et il y a cette angoisse que le pire n’est toujours pas encore arrivé. Quand le sang d’enfants coule, à défaut de pouvoir sauver ces vies, nous nous devons de condamner ces actes abjects par tout ce qu’il y a en nous d’humanité. Ce nouvel épisode tragique nous rappelle tristement que le conflit dure depuis plus de 75 ans. La solution est résolument politique et le statu-quo mortifère auquel la communauté internationale s’est accommodée est intenable. Toutes les énergies doivent s’orienter vers la mise en oeuvre d’une paix juste et durable dans la région. Ébranlé par l’onde de choc de la tragédie du Moyen-Orient, comme si cela n’était pas suffisant, voilà qu’une nouvelle fois encore, le terrorisme sévit au sein de notre école, enceinte républicaine symbolisant l’avenir de notre nation. Hier Samuel Paty, aujourd’hui Dominique Bernard. Il est toujours insupportable de voir, au nom de la deuxième religion de France, qu’on assassine nos concitoyens, tue nos enseignants. Pire encore, de voir l’effet toxique à long terme sur notre tissu social si nous ne faisons pas preuve de résilience. En effet, il faut accepter qu’en démocratie, le risque zéro à propos d’attentats ne puisse exister sans remettre en cause l’État de droit. De même, il est illusoire de vouloir supprimer les divisions internes de notre société, de taire ses conflictualités aussi exacerbées soient-elles, car c’est le principe même de la démocratie. Pour être résiliant, nous devons apprendre à les assumer.