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La communauté musulmane veut prévenir la radicalisation



Extrait d'article paru dans l'édition du 27 mars 2012 du quotidien La Croix.


La communauté musulmane veut prévenir la radicalisation
Les sept meurtres commis à Toulouse à Montauban par Mohamed Merah ont remis en lumière le processus de radicalisation de certains jeunes musulmans. Depuis quelques années déjà, des acteurs de terrain, musulmans ou non, tentent de prévenir le phénomène.

 « Un abcès qui nous gangrène. » Rédactrice en chef au sein du groupe Saphir Média, qui anime depuis dix ans un site Internet consacré à l’actualité musulmane, Huê Trinh Nguyên est bien placée pour l’observer : « La radicalisation du discours musulman sur le Web – qui répond d’ailleurs à celle du discours d’extrême droite – entraîne un nivellement par le bas tant intellectuel que spirituel. Les leaders musulmans classiques n’ont pas pris conscience de l’impact de ces vidéos pas chères postées sur Internet : elles ne sont pas forcément fausses sur le plan de l’orthodoxie, mais simplistes dans leur contenu, et conduisent à un appauvrissement de la pensée. Désormais, le “cheikh google” fait la pluie et le beau temps sur l’islam de France. » 

(...)

 

JE VOUS DÉCLARE LA PAIX

 

C’est parce qu’ils ont constaté le manque d’information de qualité et les faibles moyens financiers que Mohamed Colin et Mourad Latrech ont opté pour la gratuité sur leur site SaphirNews. « Et il y a beaucoup d’autres choses à faire »,  assure Huê Trinh Nguyên, en énumérant l’enseignement, à travers les instituts de formation privés, mais aussi les conférences données dans les mosquées et les associations musulmanes... 


Retrouver l'intégralité de cette article sur le site La-croix.com :http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/La-communaute-musulmane-veut-prevenir-la-radicalisation-_EG_-2012-03-27-782768

 

La communauté musulmane veut prévenir la radicalisation

Jean-Baptiste FRANÇOIS et Anne-Bénédicte HOFFNER le Mardi 27 Mars 2012


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Edito

Notre humanité entre l’IA et le carbone

Mohammed Colin - 12/06/2023
Pierre Boulle, auteur de La planète des singes, n’a pas eu le loisir de pianoter sur les smartphones mais sa vision d'une humanité qui régresse au stade de l’animal illustre bien les inquiétudes que génèrent aujourd’hui les technologies. Avec ChatGPT, c’est qu’à force de tout déléguer, en particulier notre réflexion, on peut craindre de s’affaiblir cérébralement. Bien sûr, certains diront que c’est une vieille rengaine dans l’histoire des technologies de l’information et de la communication. Des débats similaires sur le passage des cultures orales aux cultures écrites animèrent les échanges des élites d’autrefois. Socrate attribuait la primauté au propos oral sur l’écrit par exemple. Se questionner ne signifie pas refouler les évolutions techniques. C’est au contraire aider à penser le cadre pour une bonne intégration des outils. Dans le cas des IA, la venue de ChatGPT offre une nouvelle perspective pour réfléchir collectivement sur ce qui fonde notre humanité.  Au moment où sont écrites ces lignes, Paris accueille les nations du monde pour trouver des solutions contre la pollution des matières plastiques. La conception d’un traité juridique est à l’ordre du jour. « Si nous n'agissons pas, il y aura en 2050 plus de plastique que de poissons dans les océans », alerte la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Une calamité telle qu'elle fait émerger un septième continent en plein océan Pacifique que pourrait observer la Saoudienne Rayyanah Barnawi, première femme arabe à aller dans l’espace et à réaliser que cette matière « miracle »  issue des industries pétrolières de l’après-Seconde Guerre Mondiale est devenue, 70 ans après, un fléau planétaire. N’attendons pas ce temps pour faire cet horrible constat avec l’industrie du numérique. Vitalik Buterin, fondateur de la blockchain d'Ethereum, seconde cryptomonnaie après le Bitcoin, annonce vouloir réduire de 99 % sa production énergique. C’est un très bon signal.