Lors des vœux de l’année 2020, aucun chef d’État n’aurait imaginé devoir faire face à une crise sanitaire hors norme et à une paralysie de l’économie mondiale du fait d’un simple micro-organisme. Pourtant, tel est le scénario, digne d’un film catastrophe, qui se produit sous nos yeux en raison du Covid-19. Pourtant, des alertes ont été lancées ces dernières années. En 2015, Bill Gates disait, au cours d’une conférence TED, que l’origine d’une possible catastrophe mondiale ne serait pas nucléaire mais biologique, provoquée par un virus hautement contagieux. Plus tôt encore, la CIA avait pointé, dans un rapport prospectif publié en 2009, le danger d’une pandémie mondiale décrite en ces termes : « L’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n’existe pas de traitement adéquat. »
A l’heure du Covid-19, ces mises en garde apparaissent comme des prophéties, qui sont d’ailleurs très bien exploitées par les complotistes de tous bords. Mais dans un contexte où les principales menaces étaient incarnées par le terrorisme islamiste et la prolifération des armes nucléaires, la mise en garde ne fut absolument pas considérée. Impréparés, les Etats et les populations s’adaptent comme ils peuvent à cette nouvelle réalité. Même les religions, caractérisées par des rituels immuables, ont dû tenir compte du nouveau coronavirus. Nul n’oubliera de sitôt les images impressionnantes de la Mosquée sacrée de La Mecque totalement désertée, ni celles d’un Vatican où le traditionnel Chemin de croix s’est déroulé sur une place Saint-Pierre elle aussi vide. Etrange réalité pour les religions qui ont l’habitude de constituer les foules.
Mais face à la pandémie de Covid-19, les cultes s’adaptent car la ferveur des croyants, elle, n’a pas disparu. Plus que jamais, c’est le lien invisible entre un homme et une foi que stimule cette épreuve. Du fait de cette crise sanitaire, l’année 2020 verra un Ramadan tout aussi inédit. Une sorte de double décélération, celle provoquée par la pandémie et le confinement et celle qu’entraîne le jeûne. Une occasion unique pour la réflexion et l’introspection. Très bon mois de Ramadan.
A l’heure du Covid-19, ces mises en garde apparaissent comme des prophéties, qui sont d’ailleurs très bien exploitées par les complotistes de tous bords. Mais dans un contexte où les principales menaces étaient incarnées par le terrorisme islamiste et la prolifération des armes nucléaires, la mise en garde ne fut absolument pas considérée. Impréparés, les Etats et les populations s’adaptent comme ils peuvent à cette nouvelle réalité. Même les religions, caractérisées par des rituels immuables, ont dû tenir compte du nouveau coronavirus. Nul n’oubliera de sitôt les images impressionnantes de la Mosquée sacrée de La Mecque totalement désertée, ni celles d’un Vatican où le traditionnel Chemin de croix s’est déroulé sur une place Saint-Pierre elle aussi vide. Etrange réalité pour les religions qui ont l’habitude de constituer les foules.
Mais face à la pandémie de Covid-19, les cultes s’adaptent car la ferveur des croyants, elle, n’a pas disparu. Plus que jamais, c’est le lien invisible entre un homme et une foi que stimule cette épreuve. Du fait de cette crise sanitaire, l’année 2020 verra un Ramadan tout aussi inédit. Une sorte de double décélération, celle provoquée par la pandémie et le confinement et celle qu’entraîne le jeûne. Une occasion unique pour la réflexion et l’introspection. Très bon mois de Ramadan.