Comme redouté, les cas de Covid-19, avec la chute des températures, sont repartis à la hausse, obligeant les autorités à reconfiner notre pays pour au moins un mois. Le dispositif, moins contraignant cette fois-ci, vise à ralentir drastiquement la transmission du virus tout en pénalisant le moins possible l’économie comme l’a annoncé le chef de l’État. L’accueil des élèves dans les écoles, collèges et lycées est assuré mais les cultes publics, notamment les offices religieux dans les mosquées, ne peuvent plus se tenir. Si les visites dans les Ehpad sont autorisées, c’est une nouvelle épreuve pour de nombreux seniors, parmi lesquels les chibanis à l’état de santé préoccupant qui ne se trouvent pas dans des résidences médicalisées mais plutôt dans des foyers.
L’émotion qu’a suscité l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine n’a pas eu le temps de retomber qu’un nouvel attentat islamiste dans la basilique de Notre-Dame de Nice emporta trois autres personnes près de deux semaines plus tard. A l’heure du confinement, c’est un double deuil que nous partageons avec la communauté éducative de notre pays et les catholiques de France.
Il est certain que les jihadistes se servent des caricatures du Prophète pour amplifier leur propagande et ainsi recruter des candidats au terrorisme. Pour autant, la France ne doit pas renoncer à défendre la liberté d’expression qui se trouve au fondement même de son histoire politique. Les musulmans de France, très attachés à cette valeur, savent bien que les caricatures publiées n’ont rien à voir avec l’image du Prophète qu’ils s’en font. ils ne se laisseront pas duper par les manipulations comme c’est le cas dans des pays musulmans avec les appels au boycott et aux manifestations.
L’émotion qu’a suscité l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine n’a pas eu le temps de retomber qu’un nouvel attentat islamiste dans la basilique de Notre-Dame de Nice emporta trois autres personnes près de deux semaines plus tard. A l’heure du confinement, c’est un double deuil que nous partageons avec la communauté éducative de notre pays et les catholiques de France.
Il est certain que les jihadistes se servent des caricatures du Prophète pour amplifier leur propagande et ainsi recruter des candidats au terrorisme. Pour autant, la France ne doit pas renoncer à défendre la liberté d’expression qui se trouve au fondement même de son histoire politique. Les musulmans de France, très attachés à cette valeur, savent bien que les caricatures publiées n’ont rien à voir avec l’image du Prophète qu’ils s’en font. ils ne se laisseront pas duper par les manipulations comme c’est le cas dans des pays musulmans avec les appels au boycott et aux manifestations.