Connectez-vous S'inscrire
Salamnews

Confidences de Natacha Atlas



Natacha Atlas a glamourisé la musique orientale par son métissage et sa sensualité. La diva anglo-égyptienne revient sur le devant de la scène avec un nouvel album Mounqaliba. Elle nous dévoile ses secrets de beauté pour faire tourner les têtes.


© Hege Saebjornsen
© Hege Saebjornsen

Le temps ne semble pas avoir de prise sur vous. Quelle est votre routine de beauté pour le visage ?

Comme je me maquille beaucoup sur scène, il est indispensable de me démaquiller efficacement sans irriter la peau. J’utilise alors la marque anglaise Eve Lom et sa crème démaquillante [1], enrichie aux herbes : elle laisse un doux parfum et une peau nette. Je continue le démaquillage avec une lotion tonique rafraîchissante telle que l'eau florale de Sanaflore [2]. Il m’arrive de terminer le rituel avec la Crème de la mer [3], chère mais divine.

Vous avez été danseuse du ventre à vos débuts. Quels sont aujourd'hui vos conseils pour prendre soin de votre corps ?

Je le chouchoute avec des massages hydratants en utilisant un soin pour le corps au baobab [4], l’odeur est enivrante et me fait rappeler la senteur oud,  typiquement orientale. Quand je n’ai plus de lait, j’aime me concocter moi-même mon propre soin, en ajoutant quelques gouttes d’huile essentielle de géranium  à de l'huile d’amande douce, parfait pour une huile de massage à moindre coût !

Vous avez été l'une des premières chanteuses à avoir démocratisé le maquillage khalidji sur scène. Comment ne pas rater ce maquillage typiquement arabe ?

Tout le secret réside en un bon khôl que j’importe d’Arabie Saoudite. Il m’arrive aussi d’utiliser le crayon eye-liner Smolder de MAC [5], très résistant, qui tient jusqu’au bout de la nuit. Je suis aussi fan des palettes smokey-eye de Sephora [6]

Que représente pour vous la beauté arabe ? 

Toute sa sensualité réside autour d’un regard dessiné et charbonneux, des pommettes hautes et rosées et un sourire charmeur. Pour ma part, je me sens vraiment bien quand la journée commence par un joli rayon de soleil et que plane autour de moi un sentiment de plénitude. Le bonheur suffit à me rendre belle, finalement la beauté n'a pas besoin de grand artifice !



La reine de la world music revient à ses premières amours avec son 8e album Mounqaliba (traduit par « Le monde à l'envers »), paru chez World Village/Harmonia Mundi. Des textes poétiques en arabe classique et une part belle à une orchestration traditionnelle telle que le ney, l'accordéon ou encore le piano. Natacha Atlas a su mieux que personne exporter la musique arabe en Occident par le biais de reprises célèbres comme Mon amie la rose ou encore l'enivrante version de I Put a Spell on You.


Par Karima Peyronie le Lundi 3 Octobre 2011


Dans la même rubrique :
< >

Edito | Tête d'affiche | Une Ville, une mosquée | Beauté | Business | Sport | De vous à nous





Edito

Les défis que nous pose TikTok

Mohammed Colin - 17/03/2023
TikTok, soupçonné d’espionnage, est à présent banni des supports professionnels de la Commission européenne et du Parlement européen.  La France envisage elle aussi ce type de mesures pour ses fonctionnaires.  Le sujet interroge notre souveraineté mais aussi notre place dans le monde, dans la mesure où l’Europe n’a pas su mettre sur orbite des applications aussi puissantes que celles issues de la Silicon Valley ou de Shenzhen. Nous ne sommes plus dans le game ! Nos cerveaux – ingénieurs et designers –, tout comme nos millions d’usagers, sont captifs d’entreprises implantées sur l’axe Pacifique. À côté de cela, il y a d’autres enjeux que l’on peut qualifier de civilisationnels. Derrière ces interfaces que l’on croit insignifiantes se cachent des algorithmes sophistiqués dont l’un des buts est de faire émerger des intelligences artificielles.  Elles seront au cœur des prochaines révolutions industrielles. ChatGPT en est un avant-goût. Ces IA sont entrainées grâce à notre généreuse participation collective que représente notre travail quotidien non rémunéré. Par exemple, quand nous insérons, modifions ou légendons des photos, ce sont autant d’informations captées par ces algorithmes pour affiner leurs apprentissages.  Ces plateformes, conçues pour être addictives en ciblant le circuit neuronal de la récompense, sont un bouffe-temps qui altère la concentration des plus jeunes dans leurs études, quand il ne sert pas de bras armé au service du harcèlement scolaire. A propos de TikTok, le président de la République ne l’a-t-il pas qualifié de « premier perturbateur (psychologique)… chez les enfants et les adolescents » ? Ce mois du Ramadan est peut-être l’occasion de décrocher des usages parasites.