Les 70 années de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Celle-ci reste cet horizon moral de notre temps, comme le dit si bien Robert Badinter, l’ancien ministre de la Justice.
Mais, dans la réalité, ces valeurs sont quotidiennement soumises à rude épreuve. Les politiques de plus en plus répressives, sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’utilisation des armes de guerre contre les populations civiles, les camps d’internement comme ceux des Ouighours, en Chine, ou la persécution des Rohingyas, en Birmanie, illustrent l’affaiblissement croissant des droits humains à travers le monde.
La montée des extrêmes droites et autres partis populistes dans les principales démocraties risque, hélas, d’amplifi er le mouvement. Sans parler du dérèglement climatique, qui pousse des millions d’individus sur les dangereuses routes de l’exil, où la vie humaine ne vaut pas grand-chose.
D’ailleurs, le regretté Stéphane Hessel, celui qui participa comme témoin privilégié à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, confi a il y a quelques années à Salamnews, avec un certain réalisme : « Le merveilleux programme de 1948 n’est encore qu’un programme… Faute de ressources financières pour certains pays et faute de soutiens politiques des gouvernements pour d’autres. » Il faudra donc à ce réalisme de la raison y associer l’optimisme de la volonté pour tenter
d’inverser la tendance.
Mais, dans la réalité, ces valeurs sont quotidiennement soumises à rude épreuve. Les politiques de plus en plus répressives, sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’utilisation des armes de guerre contre les populations civiles, les camps d’internement comme ceux des Ouighours, en Chine, ou la persécution des Rohingyas, en Birmanie, illustrent l’affaiblissement croissant des droits humains à travers le monde.
La montée des extrêmes droites et autres partis populistes dans les principales démocraties risque, hélas, d’amplifi er le mouvement. Sans parler du dérèglement climatique, qui pousse des millions d’individus sur les dangereuses routes de l’exil, où la vie humaine ne vaut pas grand-chose.
D’ailleurs, le regretté Stéphane Hessel, celui qui participa comme témoin privilégié à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, confi a il y a quelques années à Salamnews, avec un certain réalisme : « Le merveilleux programme de 1948 n’est encore qu’un programme… Faute de ressources financières pour certains pays et faute de soutiens politiques des gouvernements pour d’autres. » Il faudra donc à ce réalisme de la raison y associer l’optimisme de la volonté pour tenter
d’inverser la tendance.